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  • Writer's pictureKevin Allagapen

Stress et cortisol : rôles, fonctions et problématiques.


Le cortisol est une hormone secrétée par les glandes surrénales (glande au-dessus des reins), lors d’un état de stress, d’anxiété ou d’angoisse. Elle joue un rôle central dans la régulation de divers processus physiologiques au sein du corps humain. Bien que le cortisol soit essentiel au maintien de la santé en général, une sécrétion chronique ou excessive peut avoir des effets néfastes. Son mécanisme est le suivant :


Lorsque nous sommes dans une situation de stress, d’angoisse, autrement dit face à une peur illusoire ou un danger réel, le corps va sécréter une hormone appelé le cortisol qui est créée par les glandes surrénales et le foie. Cette hormone a été très importante dans l'humanité et l’est toujours puisqu’elle permet d’approvisionner très rapidement les muscles en source d’énergie. Autrement dit le cortisol va solliciter les réserves de glucose du foie pour alimenter les muscles et permettre à la personne de se sortir d’un potentiel danger.

Nous pouvons imaginer que les premiers hommes face au danger devaient se protéger ou fuir pour pouvoir se sortir de cette situation, le corps humain étant bien fait, il lui faut de l’énergie très rapidement pour que les muscles s’activent, d’où la sécrétion de glucose immédiate du foie.


Cheminement: stress - cortisol - foie - glucose - muscles



L’impact du stress chronique. Aujourd’hui nous sommes plus ou moins protéger de ce type de danger immédiat mais cela n'empêche pas la désactivation de ce mécanisme, au contraire, nous devons faire face a d’autre type de peurs et danger omniprésent et non plus ponctuel. Nous utilisons le cortisol de manière continue et régulier, parfois même sans s'en rendre compte : le stress au travail est un exemple parfait pour illustrer son utilisation. Or cette hormone n'est pas faite pour rester dans le corps et nous ne sommes pas censé faire circuler les réserves de glycogène dans le sang si nous n’utilisons pas nos muscles, puisque dans l’exemple du stress au travail nous sommes très souvent inactifs physiquement, sédentaires et confrontés à un stress pouvant prendre source dans différentes causes : limitation de temps d’un projet, urgences financières, inconfort social.

Dans la situation ou les muscles n’ont pas besoin d’énergie, le glucose qui a été sollicité par le cortisol sera en excès et sera potentiellement restocké dans les cellules adipeuses, c’est à dire en tant que graisse.


Quel est l’impact d’une glycémie élevée sur le cerveau ?


Lorsque notre glycémie est régulièrement élevée, autrement dit les conditions du diabète, cela créée le risque d’endommager nos globules rouges transportant de l’oxygène aux différentes cellules du corps. Le cerveau privé de suffisamment de globule rouge, et donc d’oxygène, subira une perte de cellule qui engendrera une atrophie du cerveau. Ce processus peut causer des dommages sur la mémoire et développer des symptômes liés au maladie de la démence (Alzheimer). Aujourd’hui certains chercheurs associent la maladie d’Alzheimer sous l’appellation : diabète de type 3.


Le mécanisme du stress sur le système cardiaque.


On peut également affirmer que le stress exerce une influence sur les maladies cardiovasculaires puisque sous un état de stress, le corps augmente sa pression artérielle pour pouvoir alimenter les muscles en oxygène et glucose afin de fuir où faire face à un danger. Or on sait qu’une forte pression sanguine en continue abîme les vaisseaux sanguins : les artères et les veines. Dans notre mécanisme de réparation, le corps va solliciter la cicatrisation de ces vaisseaux sanguins à l’aide du cholestérol. L'accumulation de cholestérol servira de « pansement » aux artères abimées par la pression sanguine, produisant ainsi sur le long terme un amas de lipides réduisant l'espace artérielle et le flux sanguin. Ce mécanisme est l’un des risques à long terme de formation de caillots et d’obstruction des artères. Et tout ceci prenant source à partir d'un stress chronique.


Quelques conseils pour réduire votre niveau de cortisol :

  • Prendre soin de son hygiène du sommeil : quantité et qualité du sommeil.

  • Réduire les stimulants en évitant l’excès de caféine, d'alcool et de tabac.

  • Pratiquer de l'exercice régulièrement.

  • Pratique de la méditation, exercices de respiration ou yoga.

  • Se nourrir d’aliment riches en nutriments (fruits, légumes et sources de protéines de qualité).

La nutrition est le pilier pour que notre corps nous porte le plus loin possible, cependant, la psychologie, la gestion de la santé mentale et l’activité physique sont les éléments indivisibles pour permettre ce long chemin qu’est la vie.

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